
Une critique de « Camping 2 » par Franck Dubosc (imaginée, bien sûr)
Ah, « Camping 2 ». Que dire de ce film si ce n’est qu’il est une véritable déclaration d’amour à l’humanité, au rire, et, bien sûr, aux tongs en plastique. Vous savez, jouer Patrick Chirac, c’est un peu comme enfiler une chemise hawaïenne : c’est kitsch, ça gratte parfois, mais ça fait toujours plaisir à porter.
Dans cette suite, on retrouve Patrick là où il est le meilleur : au bord de l’eau, avec sa tente mal montée et son cœur toujours aussi grand. L’idée de camper avec un comptable en pleine dépression, incarné par Richard Anconina, c’était franchement un coup de génie. Ce mélange improbable donne lieu à des scènes tellement absurdes que même moi, sur le tournage, j’ai eu du mal à garder mon sérieux. Imaginez un peu : un Patrick Chirac en pleine séance de coaching amoureux pour un gars qui ne comprend même pas le concept du mojito. C’est du théâtre, c’est de la poésie, c’est… camping !
Alors oui, on m’a reproché des choses. « Dubosc, t’en fais trop ! », « Dubosc, c’est toujours les mêmes blagues ! ». Mais qu’est-ce que vous voulez ? Patrick Chirac, c’est le mec qu’on aime détester mais qu’on finit toujours par inviter à l’apéro. Il est un peu beauf, un peu perdu, mais au fond, n’est-ce pas ce que nous sommes tous un peu au camping, quand on oublie l’espace d’un instant les tracas de la vie ?
Ce que j’aime dans ce film, c’est sa sincérité. On y parle d’amour, d’amitié, de liberté… et de string léopard. Oui, c’est décalé, mais c’est ce qui fait tout le charme. Et puis, il y a la nature, ce soleil qui brille (sauf quand il pleut, parce que, bon, c’est le camping), et cette envie irrésistible de s’ouvrir une petite bière à la fin de la journée.
« Camping 2 », c’est une bouffée d’air frais, un retour à l’essentiel. Et, entre nous, si vous n’aimez pas, c’est sûrement que vous n’avez jamais goûté la vraie vie. Celle qui commence avec un « Salut les campeurs ! » et se termine autour d’une grillade trop cuite.
Alors, prêt pour le grand plongeon ? Moi, je remets mon slip de bain bleu, et je vous attends au Flots Bleus. Parce qu’au fond, Patrick Chirac, c’est vous. C’est moi. C’est nous tous.